FIX. YOUR. BASICS!
- Jerome Schumacher
- 12 juin
- 2 min de lecture
STA-BI-LI-SEZ !
L’ #intelligenceartificielle est là. Elle s’impose, elle impressionne, elle fascine. Et dans une certaine mesure, elle fait peur. Peur de rater le virage. Peur d’être dépassé. Peur de passer à côté de « la prochaine révolution ».
#Salesforce le sait, et Salesforce le martèle (un peu trop, beaucoup trop). L’ #IA est la priorité. Les #agents sont l’avenir. Einstein n’est plus un clin d’œil branding, c’est une injonction. Vite, vite, activez vos copilotes, ajoutez de l’intelligence partout. Et je ne vous parle pas des intégrateurs système, soi-disant experts, qui saute les yeux fermés dans ce sable mouvant.
Car sur le terrain, les résultats sont bien loin des promesses. Des agents impossibles à configurer. Des démonstrations bluffantes… jusqu’à ce qu’on essaie de les reproduire. Des projets qui coûtent cher, mobilisent tout le monde, et à la fin n’apportent rien de concret. Pas parce que l’IA n’a pas de potentiel. Mais parce que les bases ne sont pas là.
Pas de #stratégie de #données.
Pas de #gouvernance.
Pas d’architecture claire.
Pas de #vision.
Et surtout, pas d’équipe capable de porter ça au quotidien.
C’est simple. Vous ne pouvez pas espérer des réponses intelligentes si vos questions, vos structures, vos référentiels, vos données elles-mêmes sont bancales. Mettre de l’intelligence artificielle sur des données fragmentées, mal qualifiées, éparpillées entre dix systèmes et cinq fichiers Excel, c’est comme vouloir faire du vin avec des raisins pourris. On peut mettre une belle étiquette. Mais ce ne sera pas bon. Et surtout, ce ne sera pas buvable à long terme.
Ça c'est une photo de moi créée par l'intelligence artificielle :

Je le répète souvent : il ne s’agit pas d’être contre l’innovation. Il s’agit d’être cohérent. Et honnête. L’IA, oui. Mais pas maintenant, pas comme ça. Pas dans ce chaos organisé qu’est devenu trop souvent un écosystème Salesforce mal gouverné. Pas avant d’avoir redressé la colonne vertébrale.
Je ne parle pas ici d’un sprint. Je parle d’un chantier à 3 (trois) ans. Une vraie stratégie de fond.
Pas pour ralentir. Pour durer.
Et pendant que tout le monde s’épuise à essayer de dompter des copilotes capricieux, pendant que les intégrateurs vendent des heures sur des POC qui ne passent jamais le cap du réel… ailleurs, en dehors de Salesforce, un simple utilisateur peut créer un chatbot intelligent en deux minutes chrono. Deux. Minutes. Basé sur les données du web. Gratuitement.
Alors imaginez un instant si demain, OpenAI lançait une version « Local Governement ». Un assistant intelligent qui irait lire vos documents publics, interroger vos bases ouvertes, répondre aux citoyens de façon fluide. Pas besoin d’intégration lourde. Pas besoin de licences. Juste une bonne indexation, une couche de contexte, et c’est parti.
Ça vous semble lointain ? Mais attendez. Est-ce que ça n’existerait pas déjà ?
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